Le voyage "statique" et intellectuel

Tout voyage commence dans une bibliothèque ou une librairie, à l’ouverture d’un livre. « Ouvrir un atlas et fermer les yeux », conseille Michel Onfray pour mieux appréhender la destination.

Le voyage "mobile" et sensuel

En voyage, tout notre système de références est mis de côté, les compteurs sont remis à zéro : un réapprentissage du monde commence. Le voyageur redevient un enfant : il utilise ses cinq sens, il regarde, écoute, sent, touche pour appréhender et comprendre son nouvel environnement. Il assimile, retient, fait des recoupements, établit sa propre grammaire du réel.

L’innocence retrouvée

Le voyageur doit se défaire de ce qu’il a appris au préalable sur la destination.
Il doit retrouver l’innocence, « celui qui ne sait pas ». Les connaissances ne doivent pas interférer dans la relation directe entre le lieu réel et soi. Auquel cas, la tentation est grande de vouloir comparer la réalité avec l’idée qu’il s’en était faite.

Le retour à l’essentiel

Partir en voyage permet d’éliminer le superflu, de se débarrasser du futile et de se concentrer sur l’essentiel. Si l’effort et l’inconfort sont du voyage, le voyageur sera plus sensible et réceptif au lieu visité.

Pas de voyage sans partage

Tout voyage a vocation à être raconté, consigné dans des carnets, un journal, un site Internet… L’expérience vécue vaut la peine d’être partagée, pour faire progresser les autres vers la connaissance – même partielle et subjective – de l’Ailleurs.

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