Vie quotidienne à Montréal

Vie quotidienne à Montréal

Quelques trucs et astuces…

Ouvrons maintenant la page « Bons plans / Remarques en tous genres » destinés aux futurs arrivants.

  • Forfait mobile

Avant toute chose, pour ceux et celles qui ont en France un forfait Free à 19,99 € (ou 15,99 €), bah ils ont tout compris : surtout, ne résiliez pas avant de partir, car en arrivant au Canada, vous aurez 35 jours offerts ! Plus d’un mois avec appels gratuits illimités dans tout le Canada et vers la France, ainsi que SMS illimités ! J’ai découvert ça en arrivant ici, et ça fait bien plaisir.

C’est à la fin de ces 35 jours que la galère commence : trouver un forfait téléphonique canadien qui nous plaise. J’ai eu beau éplucher toutes les offres, les opérateurs, les tarifs, les options, les petites astérisques écrites en petit, rien ne sert de chercher un équivalent français : ça n’existe pas. En plus, il faut faire la distinction entre les appels locaux / interurbains / tout le Canada. On croirait franchement être revenu vingt ans en arrière en France, quand il fallait se poser ce genre de questions avant de téléphoner : « C’est dimanche, il est 17h54, je veux appeler à Saint-Bardoche dans le Morbignac, c’est en province,  je suis en tarif « Soir et week-ends » donc je fais le « 4 » de Télé 2 !! » (Les plus jeunes, oubliez, vous ne pouvez pas comprendre !!!)

Bref. Si, après votre départ en PVT, il vous reste quelques cheveux pas blancs, ils risquent fort de le devenir (ou d’être arrachés) en cherchant un forfait qui vous convienne parfaitement. Perso, je voulais un petit forfait qui me permette d’appeler et d’être appelée quand je chercherai du boulot, ainsi que quelques SMS. J’ai donc opté pour « ChatR » (haaaa, j’en entends qui crient au dégoût !!), 25 € par mois avec appels illimités au Québec (et non à tout le Canada, attention), 100 SMS et un tarif préférentiel pour appeler sur les fixes en France : 0,2 $ cts / min. Et quand on vous appelle de France, cela vous coûte zéro – ce qui n’est pas le cas avec certains autres opérateurs !

  • Les transports en commun

Se déplacer à Montréal coûte cher : 3,25 $ le trajet seul (même pas aller-retour !) Il existe une carte de transport (Carte « Opus ») avec quatre forfaits selon vos besoins : Forfait 10 passages (26,50 $), Forfait hebdo (25,50 $), Forfait au mois (82 $ tout de même ! Mais vite rentabilisé) ou Forfait 4 mois… Dans le métro (et dans la rue aussi, d’ailleurs), on se fait souvent accoster par des SDF et j’ai du mal à m’habituer. Ces personnes ne sont jamais agressives, mais s’adressent directement à toi pour te demander quelques pièces. Elles ne sont pas assises contre les murs ; elles viennent vers toi et te demandent « un peu de change, s’te plaît ». Il y en a tellement… surtout dans le coin de Berri-Uqam, qui prend parfois des airs de cour des miracles. Bref, je culpabilise de ne pas pouvoir donner à tout le monde… mais je vois souvent des passants entamer la discussion et rigoler avec eux, même s’ils ne donnent au final pas d’argent. Petite consolation…

Mais mon coup de gueule terrible et rugissant revient aux BUS de Montréal. Franchement, appelez-moi le directeur !!! Ici, les stations n’ont pas de nom : juste des numéros (« arrêt n°67314 », c’est très évocateur, non ?!?) Il n’y a aucun plan, ni dans les abri-bus (quand il y a des abris-bus) ni à l’intérieur des bus. Pas d’annonce vocale non plus, genre « Prochaine station : Blablabla ». Pas de tableau défilant à cristaux liquides. En gros, débrouille-toi. Donc : quand on vient d’arriver, qu’on ne connaît pas la ville, ni les distances, ni l’emplacement de sa station d’arrivée, il y a fort à parier que notre arrêt nous passera sous le nez. « Il n’y a qu’à demander au chauffeur », me direz-vous. Ha ha !! Grossière erreur !! J’ai pris quatre fois le bus en deux jours. J’ai demandé quatre fois aux différents chauffeurs de me prévenir quand on sera arrivé à ma station. Effectivement, chaque chauffeur y a pensé… une fois qu’on avait fait quelques stations supplémentaires ! « J’ai oublié », m’ont-ils tous dit, sans même s’excuser. Et encore, heureusement qu’il faisait jour : mon colocataire m’a raconté qu’en hiver, les vitres des bus sont couvertes de buée et il est impossible de se repérer, même quand on connaît les lieux. A cela s’ajoute le fait qu’il vaut mieux connaître d’avance les horaires de son bus, car il n’y en a vraiment pas tout le temps. Il m’est arrivé d’en attendre un pendant 25 minutes par -11°C et ça, je ne le souhaite même pas à mon pire ennemi (= le prochain reporter PVTiste 2017).

  • Les courses

Dans la série « Coup de gueule » aussi (on n’est pas français pour rien), j’ajoute les dates de péremption dans les supermarchés. Sans rire, faites super gaffe en faisant vos courses : il m’est arrivé d’acheter le 7 mars des yaourts à consommer avant le 20 février, c’est-à-dire quand j’étais encore en France !! Pareil pour une douzaine d’œufs périmés depuis dix jours. Il faut tout vérifier. Et si jamais vous vous rendez compte en rangeant vos courses dans votre frigo que vous vous êtes fait avoir, retournez au magasin avec le ticket de caisse : même si ce sont des produits frais, ils vous les rembourseront ou échangeront. Je ne citerai pas les supermarchés concernés, pour ne pas vexer le « Métro » situé à Côte-des-Neiges et l’IGA de « Beaubien » rue Saint-Zotique.

Evitez-vous également de vous taper la honte aussi, en croyant qu’un de vos produits, dont la date limite de consommation affichée est « 2016 MA 07 », est périmé depuis le 7 mars. Je suis revenue au magasin en maugréant avec mon jambon sous le bras, pour m’entendre dire que « MA » veut dire « MAI » et non pas « MARS »…

  • Mesdames…

… (et Messieurs peut-être aussi, pourquoi pas on sait jamais), oubliez lisseur, épilateur et autre choses coquettes munies de prises électriques françaises : même avec un adaptateur, votre épilateur en vitesse maximale tournera à 2 à l’heure et votre lisseur ne marchera tout simplement pas (et de toutes les manières, depuis votre départ et votre recherche de forfait, vous n’avez plus de cheveux).

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